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La ville, la province de Namur et le Musée Rops en discussion pour garder la tortue de Jan Fabre

Des discussions sont actuellement en cours entre la Ville de Namur, la province et le Musée Rops pour déterminer s’il serait possible de racheter et ainsi garder la tortue baptisée « Searching for Utopia » de l’artiste anversois Jan Fabre qui trône à la Citadelle. Depuis son installation en mars, elle enchante les visiteurs. La décision devrait tomber ces prochaines semaines.

En mai, la conservatrice du Musée Rops avait évoqué un crowdfunding, soit un financement participatif grâce auquel les Namurois pourraient financer l’achat de cette tortue en bronze de 6.500 kilos d’environ sept mètres sur cinq valant plusieurs centaines de milliers d’euros.

« C’est une des pistes envisagées mais d’autres sont étudiées », indique Pierre Henry, chef de cabinet de l’échevine de la Culture, Cécile Crefcoeur. La tortue et d’autres oeuvres de Jan Fabre avaient été exposées en plein air et dans les musées à l’occasion de l’exposition « Facing Time Rops/Fabre » qui se termine fin août.

La tortue ne sera pas enlevée le 31 août pour des raisons techniques, ce qui laissera un délai supplémentaire aux autorités pour se mettre d’accord sur cette possible acquisition. Outre son financement, son entretien annuel et sa sécurisation sont examinées. Les oeuvres de Jan Fabre ont subi des dégradations ces dernières semaines.

Des personnes se sont assises sur la tortue pour prendre des clichés, ce qui a engendré des griffes. Quant à « L’homme qui mesure les nuages », aussi à la Citadelle, un « W », a été volontairement gravé dessus. Elles ont donc été sécurisées. « Un cordon a été placé autour de la tortue ainsi qu’un panneau pour dissuader les gens mais ça reste discret », explique Pierre Henry. Une barrière Heras protège « L’homme qui mesure les nuages ». Les griffes ne sont toutefois pas irréversibles. Selon un expert venu analyser les oeuvres, une simonisation permettra de les faire disparaître.

Avec Belga

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