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La grogne sociale prend de l’ampleur au sein de la police

La grogne sociale contre le nouveau régime maladie des fonctionnaires prend de l’ampleur au sein de la police. Alors que le syndicat chrétien CSC-ACV a annoncé mercredi qu’il déposera un préavis de grève à la police en fin de semaine, c’est aujourd’hui au tour des syndicats socialistes ACOD-CGSP de se dire prêts à débrayer.

Le gouvernement fédéral a décidé en juillet de réformer le régime maladie des fonctionnaires. Le système de 21 jours d’arrêt maladie par an doit être aboli d’ici la fin de l’année et les syndicats ont rencontré le ministre mercredi pour évoquer ce dossier.

« Nous avons demandé s’il ne pouvait pas y avoir d’exception pour la police, en raison des spécificités liées à notre profession. Mais le ministre ne veut rien entendre », expliquait Joery Dehaes du syndicat ACV Politie. « C’est pourquoi nous déposerons un préavis de grève à la fin de cette semaine. »

Au lendemain de cette annonce, le syndicat socialiste ACOD-CGSP a décidé de rejoindre le syndicat chrétien dans ses actions, a indiqué jeudi Luc Breugelmans, représentant syndical chez ACOD. À ce stade, aucun calendrier n’a toutefois été défini concernant les actions qui seront menées.

Le syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS-NSPV) décidera pour sa part vendredi s’il se joint ou pas au mouvement de grève.

De son côté, le SLFP Police dit ne pas encore avoir adopté de position et attend des éclaircissements. « Parce que les informations dont nous disposons au sein du Comité B (un organe de négociation pour l’entièreté du service public ndlr) et celles échangées avec le ministre de l’Intérieur sont totalement divergentes de celles dont dispose la CSC », détaille le président du syndicat libre, Vincent Gilles. Le SLFP décidera donc lors d’une réunion le 20 septembre prochain s’il se rallie ou pas à cette menace d’actions.

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