© DR

La campagne nauséabonde du Vlaams Belang

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Le parti d’extrême droite flamand utilise l’image de quatre personnalités pour appeler à de nouvelles élections, dont l’informateur Joachim Coens. Le politologue Carl Devos, lui aussi repris, s’offusque.

Le blocage fédéral qui persiste et la prolongation du duo d’informateurs royaux suscite des moqueries ou du scepticisme sur les réseaux sociaux. Le Vlaams Belang, parti d’extrême droite flamand, y va lui de sa campagne virale pour appeler à de nouvelles élections. Pour appuyer son propos, il reprend des citations de quatre personnalités flamandes de premier plan, dont l’informateur Joachim Coens (CD&V), l’ancien ministre-président flamand Geet Bourgeois (N-VA), le politologue Carl Devos et le journaliste Bart Eeckhout (De Morgen). Pas sûr que ceux-ci apprécieront…

https://twitter.com/vlbelang/status/1222479909697785856Vlaams Belanghttps://twitter.com/vlbelang

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

550rich3153600000Twitterhttps://twitter.com1.0

Carl Devos, politologue à l’université de Gand et repris dans la campagne, s’offusque: « Je n’étais pas au courant et je n’ai pas été contacté par ce parti. J’ai effectivement dit la citation reprise, mais elle est sortie de son contexte. Je pense que des élections constituent une option, qu’elles sont désormais à l’arrière-plan, mais je ne le souhaite pas et les partis doivent tout faire pour les éviter. J’ai dit aussi qu’on ne devait pas craindre les élections en démocratie. Mais mon analyse est bien plus nuancée et je ne cautionne en rien la campagne du Vlaams Belang. »

Le politologue ajoute encore: « Ce n’est pas la première fois que le Vlaams Belang utilise mon image et d’autres partis l’ont déjà faut aussi, même si cela reste exceptionnel. Mais j’avais déjà dit à l’époque que l’extrême droite ne doit pas être combattue devant les tribunaux et je reste sur cette ligne. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire