Inondations: dans les zones sinistrées, « il reste beaucoup de travail pour les bénévoles »

Dans les zones touchées par les inondations meurtrières de la mi-juillet, « il reste beaucoup de travail pour les bénévoles », a affirmé Ignace Cloquet, l’un des coordinateurs de la plate-forme flamande de bénévoles venant en aide aux sinistrés du sud du pays.

Ce mercredi matin, en compagnie d’autres collectifs de citoyens, il a rencontré le commisariat général à la reconstruction mis en place par le gouvernement wallon. Après une première prise de contact il y a quelques semaines, les discussions sont entrées dans le vif du sujet. « Nous avons évoqué des problèmes très concrets, comme les factures téléphoniques, les assurances ou la nécessité de points de contact pour faire le lien avec les populations touchées », a expliqué M. Cloquet.

« Nous avons formulé plusieurs demandes, dont celle d’un point internet accessible dans chaque commune. Beaucoup de sinistrés n’ont plus accès à internet, pourtant indispensable pour remplir les formulaires demandés par les assurances. Nous plaidons aussi pour un élargissement de l’accès au fonds des calamités », a-t-il ajouté. Une nouvelle réunion est prévue dans deux semaines.

D’ici là, les collectifs de bénévoles rencontreront également demain/jeudi le cabinet de la ministre de l’Intérieur, Annelise Verlinden, avec au menu « la nécessaire structuration de l’aide à long terme ». « Vis-à-vis du fédéral, nous avons d’autres requêtes: un statut pour les bénévoles; une assurance, voire même le versement d’une partie des fonds récoltés par la Croix-Rouge », a poursuivi Ignace Cloquet selon qui « le travail est loin d’être fini ».

« Dans les zones sinistrées, les rez-de-chaussée envahis par l’eau sont souvent inhabitables. Il faut décaper les murs rongés par l’humidité pour éviter qu’ils ne pourrissent; remettre en ordre l’électricité où c’est possible, déblayer les jardins et les rivières. La distribution de nourriture reste elle aussi nécessaire. Il y a encore énormément de travail même si les médias en parlent moins« , a-t-il conclu.

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