Des grosses entreprises apportent leur pierre à l'édifice en produisant du gel hydroalcoolique, en pénurie.

Gels désinfectants, matériels réalisés par des entreprises ou des particuliers : point sur l’approvisionnement du matériel

Le Vif

Le problème des gels est réglé d’après le ministre en charge de l’approvisionnement du matériel destiné à lutter contre le cononavirus. Un formulaire en ligne a été créé pour les entreprises et particuliers qui disposent de matériel.

Le problème des gels est résolu

Le problème des gels désinfectants est résolu, assure Philippe De Backer : « Les professionnels de santé et les citoyens pourront à nouveau disposer très rapidement des gels désinfectants », ajoute le ministre en charge de l’approvisionnement du matériel destiné à lutter contre le coronavirus.

Sont autorisées à produire les gels hydroalcooliques et l’alcool pour les mains : les entreprises dont l’autorisation entrepositaire agréé comporte le code S400 et qui disposent d’une autorisation « biocides » (temporaire ou autre) du SPF Santé Publique, ainsi que les pharmacies.

Plusieurs conditions sont à remplir pour obtenir l’autorisation. Par exemple, l’alcool à utiliser pour produire ces gels hydroalcooliques ne doit pas contenir de dénaturant, et le produit final doit contenir un ou plusieurs composants gélifiant, rappelle le SPF Finances.

Pour le matériel, un formulaire en ligne

Un formulaire en ligne a été créé sur le site info-coronavirus.be pour les entreprises et les particuliers qui pensent pouvoir contribuer de manière significative à la recherche des produits rares. Philippe De Backer les invite à s’y inscrire, annonce le ministre en charge de l’approvisionnement du matériel destiné à lutter contre le coronavirus dans un communiqué.

« Nous enregistrons environ 100 offres de matériel par jour. Une équipe de huit personnes lit et analyse chaque offre. Les offres concrètes et réalisables sont retenues. Les documents nécessaires sont demandés pour que deux équipes d’inspecteurs puissent juger la qualité du matériel offert. Après un résultat positif, la dernière phase est entamée. Il s’agit d’une négociation concrète sur la quantité, la période de livraison et le prix. Lorsqu’on a obtenu un accord, le contrat est conclu et le transport est organisé pour faire parvenir au plus vite les marchandises en Belgique », détaille le ministre.

« Nous essayons de raccourcir au maximum chaque étape », assure M. De Backer. L’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé et le Service Public Fédéral Economie contrôlent enfin toutes les livraisons reçues. Le stock des médicaments cruciaux est également suivi soigneusement, ajoute M. De Backer, citant notamment l’hydroxychloroquine et chloroquine (médicament anti-malaria utilisé dans les hôpitaux pour les patients covid-19). Selon le ministre, il y a en ce moment suffisamment de stock stratégique, déjà réparti aux hôpitaux. Des commandes supplémentaires ont été effectuées.

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