Ben Weyts veut que les écoles restent ouvertes "autant que possible" © belga

Fermer les écoles? « La toute dernière option »

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Le ministre flamand de l’Enseignement, Ben Weyts (N-VA), rejoint l’option des libéraux francophones: le précédent confinement a fait trop de dégâts.

Faut-il refermer les écoles? Le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (SP.A), avait évoqué cette perspective au vu des virus mutants qui menacent. Alors que les chiffres repartent à la hausse et qu’un contaminé sur cinq est un enfant ou un adolescent, selon le Centre de crise ce mardi matin, une concertation doit avoir lieu pour envisager de nouvelles mesures. En commission parlementaire de la Santé, Frank Vandenbroucke a laissé entendre que cela pourrait survenir avant un Comité de concertation en tant que tel.

Le ministre-président francophone, Pierre-Yves Jeholet, et la mnistre de l’Enseignement supérieur, Valérie Galtigny, tous deux MR, ont dénoncé ce matin, en choeur, le discours « anxiogène » du ministre fédéral, tandis que leur président dénonce depuis plusieurs jours les sorties trop fréquentes des experts, dont certans préconisent une fermeture. « Une fermeture des écoles ne peut intervenir qu’en dernier recours« , disaient -ils.

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Un axe MR – N-VA se reconstitue-t-il? Le nationaliste Ben Weyts, ministre flamand de l’Enseignement, abonde dans ce sens: « Il s’agit de nos enfants, les émotions sont donc importantes, dit-il. Mais beaucoup oublient visiblement les dégâts causés par le premier confinement sur les élèves et l’enseignement dans son ensemble. Une fermeture des écoles est pour moi la toute-toute dernières des mesures ». Il l’avait déjà exprimé il y a trois semaines, mais la pression était moins forte qu’aujourd’hui.

Certaisn critiquaient ce matin les libéraux, accusés de faire le lit d’une « troisième vague ».

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