Steven Van Gucht © belgaimage

Covid: le Risk Assessment Group a demandé l’activation du plan B

Le Risk Assessment Group a demandé aux autorités d’activer le plan B, a déclaré le virologue Steven Van Gucht. Le plan B contient un certain nombre de renforcements qui devraient freiner l’évolution à la hausse des courbes épidémiques.

Les chiffres liés à la pandémie sont à nouveau à la hausse depuis plusieurs jours. Entre le 8 et le 14 mars, une moyenne de 3.052 nouvelles infections par jour ont été constatées, soit une augmentation de 29% par rapport à la semaine précédente. Les admissions à l’hôpital continuent également d’augmenter fortement. Du 11 au 17 mars, la moyenne était de 175,4 admissions par jour, soit 16% de plus qu’au cours des sept jours précédents. Actuellement, 2.121 patients atteints du coronavirus sont traités à l’hôpital, dont 534 dans des unités de soins intensifs.

Selon Steven Van Gucht, on se dirige vers une augmentation hebdomadaire de 40% du nombre d’infections vendredi. « C’est comparable aux hausses que nous avons constatées au début de la deuxième vague », précise le virologue. « Il est donc très important d’arrêter cette tendance et que les chiffres soient à nouveau sous contrôle. »

Les courbes montantes sont dues à une combinaison de facteurs. Le variant britannique est notamment responsable de plus de 70% des contaminations. Par ailleurs, les gens se rendent à nouveau plus fréquemment visite depuis le début du mois de mars.

Pour inverser la tendance à la hausse, Van Gucht a fait savoir qu’une recommandation d’activation du plan B a été émise par le Risk Assessment Group. « Le plan B contient un certain nombre de renforcements sur lesquels on peut s’appuyer », mais il revient au comité de concertation de trancher sur la question, a souligné le virologue.

Selon certains médias, le Premier ministre Alexander De Croo pourrait convoquer le comité de concertation vendredi. Aucune confirmation officielle n’est encore tombée à ce sujet.

Concernant la possible fermeture des écoles, Steven Van Gucht en parle comme étant « la toute dernière solution ». « La plupart des avancées peuvent désormais être réalisées en limitant le nombre de contacts étroits. Soyons un peu plus stricts avec nous-mêmes pendant quelques semaines », conclut le virologue.

Contenu partenaire