Comment choisir sa protection ? Les conseils officiels

Masque en tissu ou en plastique ? L’écran facial est-il autorisé ? Les différents types de masques buccaux sont légion et il est difficile de savoir lesquels sont réellement efficaces, constate le Service public fédéral (SPF) Économie. Il rappelle dès lors quels masques protègent efficacement contre le coronavirus dans un communiqué publié jeudi.

Outre les masques chirurgicaux portés par le personnel soignant pour protéger les patients contre d’éventuelles contaminations et les masques FFP2/FFP3 principalement utilisés dans le secteur médical afin de protéger le porteur du masque contre le coronavirus, il existe des masques de confort surtout portés par le grand public, mais aussi par des professionnels du secteur médical. Ils sont destinés aux personnes qui ne présentent aucun symptôme de contamination et qui se rendent dans l’espace public. Il s’agit d’un complément aux six règles d’or contre le coronavirus.

Parmi les masques efficaces, le SPF Économie cite les masques rectangulaires à plis jetables, le plus fréquemment disponibles en bleu et les masques en tissu. Il distingue ceux-ci en quatre catégories : les masques dits « community » produits selon plusieurs critères par une chaîne de magasins ou un club sportif ; les masques « faits maison » pour autant qu’ils soient fabriqués selon les recommandations du SPF Santé publique ; les masques offerts par le gouvernement fédéral à chaque citoyen belge et distribués par les pharmacies ; et les écharpes et foulards pour autant que la bouche et le nez soient couverts par au moins deux couches de tissu. Ces derniers ne sont autorisés que si vous n’avez pas de masque buccal à disposition, souligne le service public.

L’écran facial recouvrant totalement le visage est uniquement autorisé si le port du masque buccal est impossible pour raisons médicales, car celui-ci ne retient pas complètement les gouttelettes d’eau.

Les masques avec un ou deux évents (aérations) sur le côté ne protègent quant à eux que le porteur et laissent passer l’air expiré et donc également les éventuelles particules virales du porteur, explique le SPF.

Sont également déconseillés, les masques buccaux en plastique car ils ne protègent pas suffisamment s’ils sont ouverts sur les côtés. Les versions en tissu avec une partie en plastique devant la bouche et qui couvrent correctement le nez et la bouche sont, en revanche, adaptées. Enfin, les écrans buccaux en plastique reposant sur le nez ou le menton sont insuffisants. Complètement ouverts sur les côtés, ils ne protègent ni le porteur ni les autres, insiste le SPF.

Lors de l’achat, il est important de vérifier que la taille du masque corresponde à la forme du visage. Le SPF conseille également de contrôler s’il est fait mention de l’adresse et de l’identité du fabricant sur l’emballage ou sur le masque, et de consulter le mode d’emploi du dispositif avant de l’utiliser.

Pour bien protéger celui qui le porte et ceux qui l’entourent, le masque doit recouvrir le menton, la bouche et le nez. Le SPF recommande de ne pas le porter plus longtemps que la durée d’utilisation mentionnée. Il convient de le ranger dans un sac en tissu, et non dans un sac à main ou dans la poche d’un manteau, indique-t-il. Ensuite, il faut l’entretenir correctement et suivre les instructions de lavage fournies lors de l’achat.

Enfin, le SPF mentionne qu’il est normal d’avoir l’impression de manquer d’air avec un masque. Cela démontre que ce dernier fonctionne. Néanmoins, il ne faut surtout pas faire de gros efforts en le portant. Le service public ajoute que les masques ne conviennent pas aux enfants de moins de 3 ans, car ceux-ci pourraient s’étouffer.

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