Caroline Désir © Belga

Caroline Désir sur le code orange: « Les écoles qui ferment doivent rester l’exception »

Aujourd’hui, 1% des établissements scolaires sont fermés selon la ministre de l’Education.

La ministre de l’Education Caroline Désir (PS) et les acteurs de l’école francophone ont décidé ce mercredi de faire passer d’ici trois semaines l’ensemble des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles du code « jaune » vers un code « orange » adapté.

A l’image de ce que la Flandre a décidé lundi déjà, l’enseignement présentiel restera bien la règle pour tous les élèves de primaire et de secondaire du sud du pays. Les écoles auront toutefois la possibilité de prévoir des cours à distance dès la 3e secondaire, mais à condition que tous les élèves puissent y participer (matériel informatique disponible). Il a également été convenu mercredi de renforcer les mesures sanitaires appliquées dans les écoles, notamment concernant l’usage des masques de protection par les enseignants, leur présence en salle des profs, mais aussi l’usage des cantines et des vestiaires. Les consignes en matière d’aération et de ventilation des locaux scolaires seront également renforcées.

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Faibles contaminations

« Le nombre de contaminations survenues à l’école reste trè faible » a souligné la ministre de l’Education sur RTL ce mercredi soir. « Il est important pour nous de revoir nos protocoles suite à l’accélération de l’épidémie mais aussi suite aux problèmes organisationnels des écoles. Nous avons en Fédération Wallonie-Bruxelles, 10.000 mises en quarantaines d’élèves et d’enseignants. On voit quelques cas d’écoles qui ferment pour cas de force majeure et manque d’enseignants, ça doit rester l’exception. Aujourd’hui, 25 écoles sont fermées en Fédération Wallonie-Bruxelles sur 2 500. C’est un 1% des écoles. On peut accepter une fermeture pour cause organisationnelle, le temps que les professeurs soient placés en quarantaine mais on ne peut pas l’accepter à long terme. »

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« On a fait du droit à l’éducation une priorité nationale, on a vu des dégâts réels du confinement lors de l’année scolaire passée. Le but c’est de pouvoir continuer l’enseignement le plus possible. Tant qu’on peut continuer en 100% de présentiel quand c’est possible et quand il y a trop d’enseignants absents, il faut trouver des solutions. On va devoir combiner toutes les possibilités pour poursuivre les apprentissages » a souligné la ministre.

« Pas du tout à la traine »

« Par rapport à la Flandre, on a le même résultat, on est pas du tout à la traine. C’était vraiment une volonté que l’enseignement soit traité de la même façon sur l’ensemble de la Belgique. Le lien va rester avec l’enseignant et c’est essentiel. On est très rassurés sur ce qu’il se passe dans l’enseignement fondamental, les chiffres de l’ONE nous le confirment. Il y a peu de cas de contaminations. Dans l’enseignement secondaire, c’est plus compliqué. Mais les masques protègent de la transmission, ce qui rend l’idée de l’hybridation moins nécessaire. Au sein de la classe il y a peu de risques de transmissions, par contre il faut veiller à tous les moments où il peut y avoir du relâchement : la cantine, la salle des profs ou au vestiaire du cours de gym. »

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