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Autotests, quarantaines, masques… Toutes les recommandations sanitaires en vigueur pour cette rentrée des classes

Le Vif

Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke a récemment conseillé aux parents de soumettre leurs enfants à des autotests une fois par semaine. Mais la ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard, a pour sa part insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une obligation. Le point sur les mesures sanitaires en vigueur dans le milieu scolaire, en cette rentrée des classes.

Retour en classes ! Après trois semaines de congés, les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont repris l’école, ce lundi, dans un contexte de cinquième vague annoncée et d’infections au variant Omicron en forte hausse (du 30 décembre au 5 janvier, elles ont progressé de 97% par rapport à la semaine précédente).

Le dernier Codeco n’a pas annoncé de nouvelles mesures sanitaires dans les classes, mais a confirmé celles qui étaient déjà en vigueur. Frank Vandenbroucke a toutefois émis des recommandations en matière d’autotests.

  • Le ministre de la Santé (comme son collègue flamand de l’Enseignement Ben Weyts) a en effet suggéré aux parents de faire réaliser des autotests à leurs enfants, une fois par semaine. Une mesure qui aurait un certain coût pour les familles (les prix des autotests variant d’un peu plus de 3 euros à 8 euros), n’étant pas remboursée, à la différence des PCR. Selon un coup de sonde récemment réalisé par le journal flamand Het Nieuwsblad auprès de 370 parents, seuls 8% d’entre eux seraient prêts à s’y soumettre. Interrogée lundi sur La Première, la ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard (Ecolo) a souligné qu’il s’agissait « d’une recommandation, pas d’une obligation« , et qu’un autotest pouvait être particulièrement indiqué lors de cette rentrée, après trois semaines de vacances et de fêtes en famille.
  • La ministre Linard a ajouté que l’essentiel, en milieu scolaire comme ailleurs, était de « respecter les gestes barrières  » et de ne « surtout pas mettre son enfant à l’école en cas de symptômes ».
  • Le port du masque dès 6 ans, imposé depuis le 6 décembre dernier, reste d’application. En pratique, les règles varient selon les établissements : il doit parfois être porté toute la journée ou bien seulement lorsque les enfants se déplacent en classe ou dans les couloirs, mais pas lorsqu’ils sont assis à leurs bancs.
  • La quarantaine : si un enfant a un contact à haut risque dans le cadre (para)scolaire, il ne devra pas se mettre en quarantaine. Par contre, s’il a un contact à haut risque dans le cadre familial, il devrait être mis en quarantaine. Cette règle, a priori paradoxale, a récemment été décrétée par la Conférence interministérielle Santé (CIM) afin que les enfants manquent le moins possible les cours, a justifié Bénédicte Linard, ajoutant qu’en famille, les contacts étaient davantage rapprochés.
  • La bonne ventilation des classes est recommandée par les autorités, bien que les écoles n’aient pas reçu de moyens spécifiques pour pouvoir la mettre en place.

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