Charles Michel. © BELGA

Ajustement budgétaire : Michel qualifie de « caricature » les déclarations du gouvernement wallon

Le Premier ministre Charles Michel a qualifié vendredi soir les déclarations du gouvernement wallon sur l’effort à réaliser en matière d’ajustement budgétaire de « caricature », soulignant que la polémique n’aurait pas eu lieu si le PS avait été au pouvoir au fédéral.

« Je ne suis pas naïf. Ce sont des petits jeux politiques », a-t-il affirmé lors de l’émission Terzake de la VRT-télévision. Le gouvernement wallon continue notamment à rejeter les derniers chiffres en provenance du fédéral selon lesquels il percevra 247 millions d’euros en moins de recettes IPP en vertu de l’application de la nouvelle loi de financement, en application de la 6e réforme de l’Etat.

L’équipe du ministre-président Paul Magnette avait déjà accepté un effort global de 70 millions d’euros qu’il double après l’obtention des derniers chiffres de l’administration fédérale. Mais le gouvernement wallon n’entend pas aller au-delà et le fera savoir à l’Europe dans le cadre de la négociation de la nouvelle trajectoire.

« Ce n’est pas une querelle de partis mais une question de fonctionnement de l’État. Et la semaine qui vient de s’écouler montre un tournant: celui de la fin du fédéralisme de coopération », a asséné de son côté le numéro deux du gouvernement wallon, Maxime Prévot (cdH).

« C’est le choix du gouvernement wallon de mener l’opposition », a répliqué M. Michel (MR), en se disant une nouvelle fois ouvert au dialogue, mais lors d’un « débat serein avec des arguments » et non « des slogans ».

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