Malik Ben Achour était déçu que "sa" résolution n'ait pas été adoptée © JOHN THYS/BELGAIMAGE

Accord politique à Verviers: Malik Ben Achour espère une nouvelle majorité pour le mois d’avril

Au terme d’une réunion de négociation, un accord politique a été trouvé à Verviers. Le parti socialiste et le cartel composé du MR, de Nouveau Verviers et du cdH se mis d’accord pour désigner Malik Ben Achour (PS) comme nouveau bourgmestre.

Si la répartition des compétences sera plus ou moins similaire, il semble toutefois que l’on se dirige vers un collège communal composé non plus de neuf échevins, comme c’est le cas dans l’actuel pacte de majorité en vigueur, mais de huit. Le parti Ecolo a, lui, quitté la table des négociations durant la semaine. « Une solution politique existe désormais, même si elle doit encore être implémentée par les instances des partis mais elle est tangible », a ainsi commenté l’actuel député Malik Ben Achour dans La Meuse.

C’est Malik Ben Achour (PS) qui devrait ainsi prochainement prendre la place de Muriel Targnion à la tête de la ville de Verviers. Le futur bourgmestre espère mettre en place cette nouvelle majorité pour la première quinzaine du mois d’avril. Cette solution doit en effet être présentée devant les instances respectives des partis qui ont négocié, puis devrait être avalisée début avril lors d’une séance extraordinaire par le conseil communal, où les dissensions sont nombreuses.

« J’ai été mandaté par l’USC pour construire cet accord politique qui se présente comme la seule solution pour Verviers, Maxime Degey (MR) et Muriel Targnion (ex-PS) n’ayant pas la majorité », explique Malik Ben Achour. « Ce sont les instances du parti qui décident et les élus communaux sont mandatés pour exécuter cette décision. Je ne m’imagine pas que cette solution soit refusée, ce serait d’une gravité presque inédite avec pour conséquence le blocage irrémédiable de la gouvernance d’une ville. »

Si tout se passe comme attendu, Malik Ben Achour devra céder son siège de député fédéral pour respecter la règle interne du parti socialiste sur le décumul des mandats dans les communes comptant plus de 50.000 habitants. Celle-ci avait été votée en 2017.

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