Wesphael – Si elles sont avérées, les fuites sont inacceptables, dit le président du parlement wallon

(Belga) Le président du parlement wallon Patrick Dupriez (Ecolo) a jugé vendredi que les fuites en provenance de la commission des poursuites évoquées dans un courrier par Me Mayence, l’avocat de Bernard Wesphael seraient inacceptables si elles étaient avérées. Pour l’heure il a décidé de rassembler tous les éléments utiles pour donner suite à cette lettre et prendre des dispositions, le cas échéant, a-t-il précisé, interrogé par l’agence Belga.

« S’il devait se confirmer qu’un député à trahi le secret des travaux de cette commission, des éléments diffusés par la presse portant à croire qu’il y en a eu, ce serait inacceptable. J’en serais furieux car de telles fuites peuvent contribuer à rompre la confiance que les citoyens sont en droit d’avoir dans l’institution parlementaire, tout comme le monde judiciaire qui doit pouvoir faire son travail », a commenté M. Dupriez. Pour le président du parlement wallon, en cas de fuite via un ou plusieurs députés, il y aurait avant tout une faute déontologique. Au-delà, c’est plus compliqué car s’il existe bien des sanctions dans le code pénal, les activités parlementaires d’un député bénéficient d’un régime à part, a-t-il ajouté en substance. M. Dupriez a toutefois précisé que des fuites sur des données confidentielles en commission des dépenses pouvaient donner lieu à une exclusion de la commission. Il a par ailleurs dit qu’il serait également attentif à la position que prendront les autorités judiciaires à l’égard des fuites qui ont eu lieu auparavant dans le cadre du dossier d’instruction sur les circonstances de la mort de l’épouse de Bernard Wesphael, Véronique Pirotton. (Belga)

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