Tentative de rapatriement forcé – Milquet dénonce un jeu politique dans le chef du SLFP

(Belga) La ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, a dénoncé mardi un jeu politique dans le chef du SLFP-Police après la réaction du syndicat libéral dans le dossier de la tentative de rapatriement forcé vers Kinshasa.

La ministre a annoncé samedi qu’elle demanderait une enquête pour faire la lumière sur la tentative d’expulsion d’une ressortissante congolaise à bord d’un avion de Brussels Airlines. Plusieurs passagers du vol, qui protestaient contre l’expulsion de la femme, ont été arrêtés pour avoir causé des troubles à bord de l’avion. Une députée bruxelloise, Gisèle Mandaila (FDF), s’était manifestée et dit avoir été frappée d’un coup de poing par un policier. Le syndicat libéral a déploré le peu de soutien affiché par la ministre de l’Intérieur à l’égard des policiers qui procédaient à l’expulsion et jugé son attitude totalement déplacée. « Il y a un syndicat qui, tout le monde le sait, est très lié à un parti politique, qui dès lors doit être en campagne. Il est du devoir d’un ministre de l’Intérieur de demander une enquête, mes prédécesseurs l’ont toujours fait. Quand vous avez une contestation, la fin d’une expulsion, cinq personnes arrêtées et tout un barnum dans les médias, vous dites: je demande une enquête et, sur base de cette enquête, nous verrons s’il y a des fautes ou pas », a expliqué Mme Milquet sur les ondes de Bel-RTL. Et la ministre d’ajouter: « ne pas faire d’enquête: je n’aurais pas rempli mes fonctions ». (Belga)

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