Sécurité: action nationale contre la traversée des voies de chemin de fer

(Belga) La police fédérale, Infrabel et Sécurail mènent depuis mardi une opération nationale contre la traversée dangereuse des voies de chemin de fer. Au total, 80 points sensibles ont fait l’objet de contrôles répressifs, avec à la clé quelque septante procès-verbaux dressés.

La police fédérale des chemins de fer, le gestionnaire de l’infrastructure Infrabel et Securail (le service de sécurité du groupe ferroviaire) organisaient ces 17, 18 et 20 juin une action nationale de contrôles contre la traversée des voies aux endroits non autorisés et les autres comportements irresponsables aux passages à niveaux. Baptisée « Ta vie vaut un détour », cette campagne a débuté par deux semaines de prévention, avec la distribution de prospectus aux abords des 80 zones dangereuses identifiées dans tout le pays. Depuis mardi, la police fédérale et Infrabel ont entamé la phase répressive, distribuant des procès-verbaux aux usagers en infraction. Malgré la présence visible de policiers, de nombreux piétons et automobilistes ont franchi les voies alors que le passage à niveau était fermé ou en phase de fermeture. Selon une porte-parole de la police fédérale, la police des chemins de fer a dressé 29 procès ces 17 et 18 juin, tandis qu’Infrabel en comptabilisait 39. L’action s’est poursuivie ce vendredi, notamment à Dampremy (Charleroi) mais les résultats ne sont pas encore connus. Neuf personnes sont décédées et quatre ont été grièvement blessées en 2013 à la suite de ce type de comportement dangereux. Selon un porte-parole d’Infrabel, 3 à 5 personnes sont signalées en infraction chaque jour. Les contrevenants risquent jusqu’à 1.200 euros d’amende, cumulée à un retrait de permis immédiat de 15 jours pour les automobilistes. (Belga)

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