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Cancer et GSM, toujours la polémique

Les sociétés américaines de téléphones portables regroupées au sein de l’association CTIA, ont contesté les conclusions d’une agence de l’OMS qui qualifie l’usage des GSM comme « peut-être cancérogène pour l’homme ».

Selon CTIA (l’Agence Internationale des Télécommunications sans fil), l’agence de recherche sur le cancer de l’OMS qui a publié ces résultats a, « par le passé, classé dans cette même catégorie les légumes marinés et le café ». Au coeur de leur désaccord, le manque de certitudes des conclusions de l’étude. A la question « les GSM présentent-ils un danger en terme de santé ? » elle répond « peut-être », ce qui sème le doute chez le consommateur.

Leur classification en « peut-être cancérogène pour l’homme » ne signifie pas « que les téléphones portables provoquent le cancer », explique CTIA dans un communiqué. D’après les professionnels américains, « des preuves limitées émanant d’études statistiques peuvent être trouvées, bien que les résultats ne puissent être que le produit de partis pris et de certaines erreurs ».

Hier, Jonathan Samet, président du groupe de travail d’une trentaine d’experts de 14 pays, qui s’est réuni pendant huit jours à Lyon sous l’égide du Centre International de Recherche sur le Cancer, avait expliqué que « les preuves qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier » que l’usage des téléphones portables soit considéré comme (potentiellement) cancérogène pour l’homme ». Puis il a ajouté que les conclusions étaient fondées « sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l’usage du téléphone sans fil ».

Mais les professionnels américains du secteur affirment que le CIRC « n’a pas mené de nouvelles études et n’a fait que passer en revue des études déjà publiées ».

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