Sanctions disciplinaires pour les pompiers de Liège qui ont mis le feu devant la caserne

(Belga) Les premières sanctions disciplinaires viennent de tomber dans le dossier des pompiers de Liège accusés de débordements lors d’une manifestation le 4 décembre dernier. Pour l’instant, quatre agents ont été suspendus et privés de salaire. Les syndicats annoncent qu’ils introduiront un recours auprès du conseil d’Etat.

Le 4 décembre 2013, les pompiers de Liège entamaient une grève d’une semaine pour protester contre une mauvaise gestion de l’IILE et la volonté de la direction de modifier le système d’allocations de primes liées à leurs équipements. Ils avaient allumé un feu devant leur caserne de la rue Ransonnet, dans lequel brûlait du matériel. Les dirigeants de l’intercommunale d’incendie avaient alors dénoncé « des débordements inacceptables ». Une trentaine de dossiers ont été ouverts à l’encontre de pompiers qui auraient participé à ces faits. Les premières sanctions viennent de tomber. Un agent, accusé d’avoir fait brûler le toit d’un véhicule de désincarcération, a écopé d’une suspension de deux mois sans salaire. Deux autres, à qui l’on reprochait d’avoir tracté cette carcasse, ont été suspendus un mois et demi et un mois. Le quatrième, qui aurait fait brûler une caisse en carton, a été écarté quinze jours sans salaire. La direction de l’IILE refuse de s’exprimer pour ne pas « influencer les dossiers pour lesquels le conseil d’administration doit encore de prononcer », selon Serge Cappa, président de l’IILE. Les syndicats pour leur part parlent de « vendetta » et de peines disproportionnées par rapport aux faits. « Les dossiers sont vides, ils ont été menés à charge et certaines pièces présentées comme des preuves ne sont pas accessibles », estime Misikir Corhay, délégué CGSP, qui annonce d’ores et déjà que des recours contre ces sanctions seront introduits auprès du conseil d’Etat. (Belga)

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