Sa critique tient de l’accusation gratuite, dit le Vice-président de la N-VA, Ben Weyts

(Belga) Par la voix de son Vice-président Ben Weyts, la N-VA a jugé samedi la critique de l’ancien Premier ministre Guy Verhofstadt à ce point excessive qu’il est « difficile d’y réagir avec sérieux ».

Invité du « grand oral » de la Première (RTBF), samedi, l’ex-Premier ministre a notamment dit que le courant nationaliste, actuellement dominant en Flandre, mais aussi ailleurs en Europe, était une voie sans issue dans le contexte de la mondialisation. L’ex-Premier ministre a ouvertement critiqué la N-VA, en jugeant que son co-listier Patrick Dewael « n’a pas tort » de dire que cette formation est un parti d’extrême droite « quand on voit qu’il y a beaucoup de gens de l’extrême droite sur ses listes ». « Verhofstadt avait aussi qualifié Sarkozy (ndlr:l’ex-président français), d’extrémiste de droite. C’est typiquement lui: tout qui ne partage pas ses analyses pompeuses, est directement extrémiste de droite. Cela s’inscrit dans l’offensive finale des partis traditionnels contre la N-VA », a réagi Ben Weyts. Celui-ci a dit craindre que cela ne s’aggrave dans les semaines à venir. Ben Weyts a également jugé que la N-VA était le seul « vrai parti pro-européen, plaidant depuis longtemps pour l’application intégrale des recommandations européennes en matière de réformes socio-économiques ». (ANA)

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