Navetteurs.be déplore que « seuls 10% des trains supprimés bénéficient d’une alternative »

(Belga) Le collectif de voyageurs navetteurs.be déplore lundi dans un communiqué la suppression des 170 trains normaux annoncés plus tôt dans la journée par la SNCB. « Si l’association peut admettre que l’argent public ne soit pas gaspillé, elle ne peut que déplorer que seuls 10% des trains supprimés bénéficient d’une alternative, ce qui pénalisera une fois de plus des milliers d’usagers, de travailleurs ou encore d’étudiants qui font le choix d’une mobilité durable ou qui y sont économiquement contraints ».

L’asbl annonce ainsi « prendre acte des alternatives mises en place uniquement pour 17 des trains supprimés sur base de critères « purement arbitraires » (une alternative n’est mise en place que si trois trains successifs sont supprimés ou s’il n’y a pas d’alternative dans les 60 minutes). Pour navetteurs.be, le fait de rediriger les usagers sur le train suivant (60 minutes plus tard) ne constitue pas la mise en place d’une alternative. L’asbl, qui estime que d’autres postes tels que les frais de consultance auraient pu engendrer des économies sensibles sans pour autant pénaliser les usagers, tient à « dénoncer le non-respect des engagements pris le 18 octobre 2011 par Laurence Bovy, présidente du Conseil d’Administration, ainsi que Marc Descheemaecker, CEO de la SNCB, et confirmés par Inge Vervotte, ministre de tutelle de l’époque, de ne supprimer que les trains qui feraient l’objet d’une alternative, après concertation des sociétés régionales de transport. » Navetteurs.be tient également « à dénoncer ce nouveau ‘cavalier seul’ de la part d’une entreprise financée en grande partie par de l’argent public et qui, à plusieurs reprises, a ignoré les courriers demandant des réunions de concertation. » (JUG)

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