Molenbeek : Armand De Decker confirme un accord au niveau des présidents du MR et du cdH

(Belga) Le bourgmestre d’Uccle Armand De Decker (MR) a confirmé mercredi l’existence d’un accord entre les présidents du MR et du cdH pour expliquer la coalition-surprise MR-cdH-Ecolo à Molenbeek qui a rejeté le PS de Philippe Moureaux dans l’opposition.

La formation des coalitions communales à Bruxelles-Ville, Molenbeek et Uccle a été largement analysée comme un jeu de dominos né de l’éviction, par le PS, de Joëlle Milquet (cdH) à Bruxelles-ville, au profit du MR. Mais les principaux intéressés se sont gardés de confirmer ce scénario, qui donne une place prépondérante aux stratégies des directions de parti à un niveau plus élevé que l’échelon communal pour lequel le citoyen a voté. Armand De Decker avait déjà révélé mardi avoir participé depuis Uccle aux négociations nocturnes concernant Molenbeek. Il s’est fait plus précis mercredi en affirmant que les présidences du MR et du cdH sont intervenues directement. « A Molenbeek, je pense surtout qu’il y a eu un accord entre les présidents du MR et du cdH », Charles Michel et Benoît Lutgen, a indiqué M. De Decker sur les ondes de la RTBF. Principale victime de ces alliances par dominos, le bourgmestre sortant de Molenbeek-Saint-Jean, Philippe Moureaux a remercié sur Twitter Armand De Decker pour sa franchise. « Merci Armand de dire la vérité au sujet de Molenbeek », a-t-il écrit. Et de s’en prendre une nouvelle fois à Ecolo, qu’il avait accusé la veille de déloyauté: « les écolos ont été des complices béats de ce tournant politique ». Les Verts s’étaient déjà défendus mardi, expliquant avoir tenté de sauver l’Olivier jusqu’au moment où ils ont senti que se constituait une majorité MR-cdH sans eux. L’ouverture à Uccle de la majorité absolue MR au cdH (et au FDF) est également analysée comme une compensation. (MUA)

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