Marcourt craint que la N-VA ne fasse fuir les investisseurs

(Belga) L’essor de la N-VA pourrait faire peur aux investisseurs étrangers, a confié le ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt, au quotidien financier britannique « The Financial Times »

Le « FT » a consacré mardi un dossier à la Wallonie. Dans un article qui évoque la crise communautaire, il met en avant la stabilité politique de la Wallonie, au contraire de la Belgique, et la présence du PS au pouvoir (quasi-) ininterrompue depuis la création de la Région wallonne. Le journal rappelle également l’émergence de la N-VA et les préoccupations qu’elle a fait naître à propos de l’unité de la Belgique. « Je ne suis pas heureux devant l’essor des nationalistes flamands. Le programme de la N-VA, qui ne correspond pas aux besoins économiques de ce pays, m’inquiète. Ce n’est pas seulement en Wallonie que nous devrions nous sentir concernés (par l’essor de la N-VA). Nous devrions nous faire des soucis sur la façon dont cela affectera les marchés et la confiance des investisseurs », a-t-il déclaré. Selon lui, le message que la Belgique doit adresser aux investisseurs est celui « d’un pays stable, parce qu’il dispose d’un gouvernement stable dirigé par Elio Di Rupo, qui a gouverné d’une manière sérieuse, dans la ligne des recommandations européennes ». Le dossier dresse également un portrait d’Elio Di Rupo, présenté comme « le Premier ministre improbable de la Belgique », publie une tribune libre du bourgmestre Willy Demeyer vantant les mérites de Liège, et s’attache à certains aspects de l’économie wallonne dont le Plan Marshall et les pôles de compétitivité, le secteur pharmaceutique et… la bière de Chimay. (LAURIE DIEFFEMBACQ)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire