« Les super radars n’ont aucun problème de légalité »

(Belga) Le SPF Économie, qui s’occupe de l’homologation des radars, estime qu’il n’y a aucun problème de légalité pour les nouveaux détecteurs de vitesse (Lidar), présentés comme les radars du futur, a expliqué la porte-parole du SPF Économie, Chantal De Pauw, à l’agence Belga mardi.

Les services juridiques de la police ont adressé une note au Collège des procureurs généraux, dans laquelle ils s’interrogent sur la légalité des nouveaux détecteurs de vitesse (Lidar). Les problèmes de légalité porteraient selon les services juridiques de la police sur deux points. Premièrement le Lidar est un radar semi-fixe, ce que la législation n’autorise pas, et deuxièmement, des modifications ont été faites depuis l’approbation du Lidar en 2008, il faudrait donc une approbation plus récente. Du côté du SPF Économie, on répond que le Lidar est bel et bien un radar mobile et non un radar semi-fixe. « Le producteur du Lidar l’appelle semi-fixe parce qu’il est lourd, mais il s’agit bien d’un radar mobile », affirme Chantal De Pauw. La porte-parole du SPF Économie précise également qu’il a été approuvé récemment. « Des modifications ont été apportées depuis 2008, mais uniquement à l’extérieur du boîtier, afin d’offrir une meilleure protection. En outre, on a publié un rectificatif de l’approbation en 2013 », conclut Chantal De Pauw. Le Lidar est un radar mobile équipé d’un laser infrarouge rotatif qui balaie l’espace 75 fois par seconde. Il est capable de calculer la vitesse de tous les véhicules en mouvement et permet aussi de flasher aux endroits où un radar traditionnel ne le permet pas, comme dans les tunnels et les courbes par exemple, par tous les temps et à une distance de 20 mètres. (Belga)

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