Les médias étrangers également attentifs au discours d’Albert II

(Belga) Outre les médias belges, les médias étrangers ont été particulièrement attentifs à l’allocution radiotélévisée d’Albert II ce mercredi 3 juillet, au cours de laquelle il a annoncé son abdication le 21 juillet. Tous rappellent, sur leur site internet, que ce départ intervient trois mois après celui de la reine Beatrix des Pays-Bas et soulignent qu’Albert II était le ciment de la Belgique.

« Les tensions entre les Flamands et les Wallons sont parfois à ce point exacerbées qu’elles ont déjà provoqué la chute de plusieurs gouvernements », écrit le service public britannique BBC sur son site. « Le respect pour la famille royale est l’un des derniers facteurs qui transcende encore la frontière linguistique ». El Pais replace, pour sa part, le départ d’Albert II dans un contexte de polémiques, en évoquant notamment la fondation « Fons Pereos » de la reine Fabiola ainsi que la fille adultérine d’Albert II. Deux affaires qui ont récemment terni l’image de la monarchie belge, alors même que le Palais royal constitue le ciment de la Belgique, peut-on lire sur le site du quotidien espagnol. Le quotidien allemand Der Spiegel revient quant à lui sur le rôle de médiateur qu’a joué le Roi durant la crise politique de 2010-2011, qui a laissé la Belgique 541 jours sans gouvernement, un record européen. Les médias français et néerlandais ne sont pas en reste. Le journal Le Monde retient du discours d’Albert II qu’il a estimé « dans une allusion probable à certaines critiques portées récemment contre le fonctionnement et le coût de l’institution monarchique, que celle-ci devait « évoluer avec son temps ». Aux Pays-Bas, NRC Handelsblad souligne par ailleurs qu’un grand nombre de politiciens belges témoignent du peu de confiance envers le successeur d’Albert II, le prince Philippe. (Belga)

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