Les FDF avancent leurs solutions pour relancer la croissance et l’emploi

(Belga) Les Fédéralistes démocrates francophones ont opéré jeudi leur rentrée politique en avançant une série de propositions socio-économiques pour relancer la croissance et l’emploi.

« Le gouvernement ne semble pas déterminé à travailler ni sur l’inflation ni sur le soutien à l’activité économique », déplore leur président, Olivier Maingain. La preuve? Le renvoi par le gouvernement du débat budgétaire après les élections d’octobre. Face à la menace d’une stagflation en Belgique — « le pire des scénarios économiques » –, les FDF avancent un plan de bataille sur trois fronts: une réforme fiscale, des mesures pour la compétitivité et un effort sur la formation. Le tout servi par une meilleure complémentarité d’action entre les différents niveaux de pouvoir. « Le plan (wallon, nldr) Horizon 2022, même s’il a des aspects intéressants, ne s’inscrit pas dans une logique pour le pays, mais dans une logique confédérale… », grince M. Maingain. Pour remettre le pays sur la voie de l’emploi et de la croissance, les FDF proposent dès lors d’augmenter davantage la quotité exonérée d’impôts. Objectif: une hausse immédiate du pouvoir d’achat de l’ordre de 200 euros nets, portés à 400 euros en l’espace de cinq ans. Moins d’impôts, c’est aussi moins de recettes. Pour équilibrer les comptes, le parti propose de d’augmenter les accises sur les produits énergétiques d’origine fossile, sources de pollution. Au rayon finances publiques toujours, les amarantes prônent une réforme des intérêts notionnels, ce mécanisme controversé de déduction fiscale pour les entreprises. Ils suggèrent ainsi d’augmenter le taux de déduction de 0,5 point à 4% pour les PME. En revanche, les grandes entreprises ne pourraient, elles, plus y recourir que pour les investissements en recherche et développement seulement afin de mieux lier avantage fiscal et rendement économique. « Ce serait un opération blanche financièrement », assure Didier Gosuin, chef de file du parti au Parlement bruxellois, mais sans citer de chiffres précis. « Il s’agirait d’un glissement d’argent, et non un coût pour l’Etat ». (MUA)

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