Les boucheries d’Anderlecht exploitent des Roumaines

(Belga) Des Roumaines en séjour illégal sont exploitées et sous-payées dans des boucheries d’Anderlecht, révèle jeudi De Standaard.

Quelque 120 à 150 Roumaines doivent travailler onze heures par jour, souvent les week-end également, pour six à huit euros de l’heure. Elles ne bénéficient par ailleurs pas de protection sociale. Ces femmes travaillent généralement pour l’une des dizaines de PME qui sont actives dans les abattoirs. L’affaire a été mise au jour par la députée parlementaire roumaine Codruta-Liliana Filip. Elle est également présidente de la section des femmes du parti social-démocrate roumain en Belgique. Deux Roumaines ont confirmé anonymement au quotidien être exploitées, mais se taisent, ayant peur d’être mises à la porte. « Cela fait des années déjà que des Roumaines travaillent sur le site, mais aussi des Macédoniennes, mais pas directement pour nous », réagit Paul Thielemans, le porte-parole de la société Abatan, qui gère le site d’Anderlecht. L’inspection sociale à Bruxelles a dit n’obtenir aucune information sur les conditions de travail dans les abattoirs. (PVO)

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