Les armuriers qui ont vendu du matériel à De Gelder ne se sont pas posé de questions

(Belga) Les armuriers chez qui Kim De Gelder a acheté un gilet pare-balles et un sabre de samouraï, n’ont rien remarqué d’inquiétant chez leur client, sont-ils venus expliquer lundi devant la cour d’assises de Flandre orientale. Kim De Gelder semblait un peu timide mais il n’y avait aucune raison de lui refuser une vente, ont-ils assuré. L’accusé avait toujours une réponse adéquate à apporter.

De Gelder s’est adressé à un magasin de Saint-Nicolas pour acheter un gilet pare-balles. Le commerçant ne vendait pas cet article et a donc pris contact avec un collègue. Les deux commerçants et l’épouse du premier sont venus témoigner lundi. Tout comme l’habitant de Deerlijk chez qui De Gelder a acheté un sabre de samouraï, un Katana. A l’homme qui lui a vendu le gilet pare-balles, De Gelder a confié qu’il se sentait menacé lorsqu’il sortait. Un ami à lui avait été agressé dans une discothèque, a-t-il prétendu. « Une explication plausible », a estimé le commerçant. Les vendeurs ont trouvé que De Gelder avait l’air normal. Il était calme et tenait une conversation normale. L’homme qui lui a vendu le sabre na rien remarqué d’anormal non plus. Kim De Gelder lui a raconté qu’il s’exerçait régulièrement sur des bambous qu’il faisait venir de France. « Rien d’anormal », selon le témoin qui évoque également un garçon timide. Kim De Gelder est venu à pied depuis la gare d’Harelbeke jusqu’à Deerlijk. Le vendeur l’a ensuite reconduit. Le jury a voulu savoir pourquoi l’accusé avait laissé l’arme dans un coin chez lui. « Je ne sais pas, je ne l’ai pas vraiment achetée pour agresser des gens. Enfin, peut-être bien. J’aimais beaucoup les Katanas et c’est pour cette raison que j’en ai acheté un », a répondu l’accusé. (MUA)

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