Le GRACQ demande des offres de stationnement sécurisées pour les vélos à Bruxelles

(Belga) Les cyclistes ont besoin d’infrastructures pour garer leur vélo de manière aisée et sécurisée sur la voirie bruxelloise, estiment les ASBL GRACQ – Les Cyclistes Quotidiens, Fietsersbond et EUCG (European Union Cyclists Group). Jeudi matin, plusieurs membres des associations avaient amassé une trentaine de vélos devant une crèche située rue de Locquenghien pour dénoncer le manque de places de parking dans la capitale.

« Il n’est pas facile de garer un vélo avec le bâti bruxellois », avance Eric Nicolas, secrétaire général du GRACQ. « Nous sommes ici devant un lieu où les gens sont susceptibles de laisser leur deux-roues soit parce qu’ils y travaillent, soit parce qu’ils viennent rechercher un enfant. » Les associations dénoncent donc les problèmes liés au stationnement vélo qu’il soit de longue ou de courte durée. Des emplacements sécurisés sont nécessaires notamment en raison du nombre toujours important de vols de vélo à Bruxelles. « Une dizaine de vols de vélo sont déclarés chaque jour à la police. On estime en outre qu’un vol sur trois n’est pas déclaré », souligne Eric Nicolas. Les autorités semblent prêtes à envisager la construction de box-vélos sécurisés mais dont le financement serait à charge des utilisateurs uniquement. Si le GRACQ ne s’oppose pas à une participation raisonnable à imposer au cycliste désirant utiliser ce genre de box, il déplore par ailleurs que les cartes riverains (pour stationner une voiture) soient sur le point d’être « bradées à 5 euros par an ». Le Plan régional de stationnement qui vient d’être soumis à enquête publique va passer aux communes. Les associations craignent que les avis remis par les autorités locales aillent à l’encontre des objectifs du Plan Iris 2, comme réduire l’usage de la voiture de 20% et atteindre 20% de déplacements à vélo d’ici 2018. « Notre action vise à interpeller les décideurs communaux et à leur faire comprendre qu’à l’avenir, la mobilité dans Bruxelles ne passe plus par la voiture. Aujourd’hui, ceux qui prennent le vélo pour circuler dans la capitale ne le font pas par souci environnemental ou d’économies, mais bien parce que ce mode de transport est plus efficace que la voiture », soutient M. Nicolas. (CLA)

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