Le crime organisé s’intéresse aux déchets des particuliers

(Belga) La police fédérale démasque chaque année plus de cent firmes qui retirent des profits illégaux d’anciens appareils électroménagers, textiles, plastiques et autres déchets de particuliers, écrit samedi L’Echo. Depuis 2009, la police a ouvert plus de 5.500 dossiers de « criminalité environnementale grave et organisée » et a intercepté plus de 1.200 transports illégaux. Un transport sur dix n’était pas conforme aux règles.

Plusieurs sociétés décident de ne pas recycler légalement les déchets des particuliers malgré les permis et les prescriptions environnementaux, indique le journal. Ce système leur permet de doubler leurs profits. « Ils gagnent une première fois en contournant les règles coûteuses en matière de traitement des déchets », explique Frans Geysels du Service central de l’environnement de la police fédérale. « Et ils gagnent une deuxième fois en vendant comme produits finis des déchets non traités. » Les marchandises peuvent alors prendre la route de l’Indonésie ou de la Chine, en passant par des pays moins stricts en matière de collecte des déchets. Les vieux appareils électroménagers sont également cachés dans des voitures d’occasion et transportés en Afrique par bateau. Depuis 2009, plus de 3.500 entreprises ont été épinglées pour manipulation de filtres ou surcharge des camions de transports. Quelque 500 firmes ne disposaient d’ailleurs pas de la licence adéquate ou n’en avaient aucune. (Belga)

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