La Ville de Bruxelles enlève désormais gratuitement les graffitis sur les façades

(Belga) La Ville de Bruxelles enlèvera désormais gratuitement les tags et graffitis présents sur les façades des habitations bruxelloises, annonce l’échevinat de la propreté publique de Bruxelles dans un communiqué mardi. En 2012, près de 4.000 graffitis ont été enlevés pas la Ville.

Le nouveau règlement de la Ville relatif à l’enlèvement des graffitis est entré en vigueur le 2 septembre. A partir d’aujourd’hui, l’enlèvement des tags sur les façades sera gratuit. Jusqu’à présent, la première intervention était gratuite et les suivantes payantes, sauf si le propriétaire prouvait qu’un produit anti-graffiti avait été posé. La Ville développe divers modes de nettoyage, explique Romain de Reusme, collaborateur au cabinet de Karine Lalieux, échevine bruxelloise de la Propreté Publique. La cellule « spécialisée dans l’enlèvement des graffitis », créée en 2007 et qui emploie quatre ouvriers, s’occupe d’enlever les tags à l’aide d’une sableuse sur les façades des habitations, à la demande des propriétaires. En 2012, cette cellule a ainsi effacé 829 tags. Des « opérations zonées » sont également mises en place pour nettoyer des quartiers entiers, à l’aide d’un partenariat public-privé. Ce partenariat s’inscrit dans une dynamique d’insertion socio-professionnelle, puisque du personnel « est formé spécifiquement à ces missions », qui coûtent 200.000 euros par an à la Ville et ont mené à la disparition de 876 tags en 2012. Autre mode de nettoyage: celui des « artères difficiles », fortement touchées par le phénomène « car régulièrement empruntées par les noctambules ». Comme la zone Rouppe, dans le centre-ville, nettoyée deux fois en 2012 et où 341 tags ont été enlevés. Enfin le projet « Michel-Ange » vise les façades des commerces. Des peintres circulent quotidiennement dans le centre-ville pour repeindre les façades, à l’aide de peinture fournie par le commerçant touché. En 2012, ces peintres ont retiré 1.640 graffitis. La gratuite veut répondre au « sentiment d’injustice » que ressentent les propriétaires « de devoir payer pour enlever des graffitis dont ils sont eux-mêmes victimes », explique Karine Lalieux. (Belga)

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