La société belge méconnaît de plus en plus le catholicisme et ses valeurs

(Belga) L’accueil controversé de Michelle Martin au convent des Clarisses à Malonne (Namur) a parfaitement démontré que la société belge méconnaissait de plus en plus le catholicisme et ses valeurs malgré que ces dernières soient vues comme nécessaires. C’est un des paradoxes exposés mardi par l’Observatoire des religions et de la laïcité (Orela) de l’ULB qui présentait son rapport 2012.

Le document de 90 pages parle d' »une méconnaissance grandissante du catholicisme, des normes et des valeurs qui le constituent dans sa spécificité ». Lors de cet événement de l’été 2012, « il a paru évident qu’une série de valeurs catholiques contribuant à légitimer la démarche des religieuses sont demeurées ignorées par les opposants à cet accueil. » Les représentants de la hiérarchie catholique avaient d’ailleurs souligné que l’Eglise était bien le dernier lieu où pouvaient se réfugier ceux dont les actes les avaient mis au ban de la société, rappelle l’Orela. En Belgique, la moitié de la population se définit ou est regardée comme catholique tandis que les individus sans appartenance religieuse ou athées atteignent 42%. La proportion de catholiques a fortement diminué, principalement ces quarante dernières années, « sous la double influence de la sécularisation – surtout – et dans un moindre mesure de l’immigration ». Les débats sensibles tels que ceux autour de l’IVG, l’euthanasie, le mariage pour tous ou encore les scandales de pédophilie au sein de l’église ont également joué un rôle. (Belga)

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