La forêt tropicale congolaise n’absorbe pas autant de carbone que prévu, selon l’UGent

(Belga) Les arbres des zones centrales de la forêt tropicale congolaise sont en moyenne moins hauts que leurs congénères du Cameroun ou du Gabon, et absorbent par conséquent moins de carbone que prévu. C’est ce qu’a indiqué lundi l’Université de Gand dans un communiqué. Cette découverte pourrait avoir des conséquences sur les programmes internationaux de réduction des gaz à effet de serre via les forêts tropicales, comme le REDD+ de l’ONU.

Des chercheurs de l’UGent ont mesuré la hauteur d’un millier d’arbres de la réserve Yangambi, située près de Kisangani. Ils ont découvert qu’ils atteignaient en moyenne 35m, alors que la végétation du même type culmine à 45m dans d’autres territoires africains. Selon leur étude, cette zone centrale de la forêt tropicale absorbe dès lors 25% de carbone en moins que les prévisions. Les chercheurs tentent à présent d’expliquer le défaut de croissance des arbres par les propriétés du sol sur lequel ils poussent. C’est la première fois que des données de ce type sont récoltées dans le centre du Bassin du Congo, qui est d’une grande importance dans la gestion du climat par l’absorption de CO2. Cette découverte prend place dans le cadre du projet belge COBIMFO, financé par la Politique scientifique fédérale (BELSPO) et rassemblant des chercheurs belges et congolais autour de la mesure des stocks de carbone et des indices de biodiversité dans le Bassin du Congo. La RDC est un des neuf pays pilotes dans le programme ONU-REDD +, qui vise à donner une valeur financière aux stocks de carbone forestiers. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire