L’Etat belge pourrait se délester de sa participation dans BNP Paribas

(Belga) L’Etat belge pourrait se délester de sa participation dans BNP Paribas. L’opération est en tout cas sur la table du gouvernement, qui cherche à réduire la dette de l’ordre de deux milliards d’euros, peut-on lire mercredi matin dans l’Echo.

La vente de tout ou partie de la participation de 10,28% détenue par l’Etat belge dans BNP Paribas est une des pistes privilégiées. Elle représente à la fois un choix facile, le titre étant très liquide, et rentable: lâcher 3% de la participaton permettrait au Trésor d’engranger les deux milliards recherchés. La vente totale pourrait quant à elle rapporter plus de six milliards. Au gouvernement, tout le monde n’est toutefois pas convaincu. L’action est toujours en dessous du seuil d’équilibre, c’est à dire le seuil à partir duquel l’Etat n’enregistre plus aucune perte. Certains pointent aussi les perspectives de progression du titre et la politique de dividendes généreuse du groupe. Une piste alternative serait de se séparer des 25% détenus dans la filiale belge du groupe, BNP Paribas Fortis. Mais le gouvernement se trouverait alors en position de négociation délicate puisqu’il ne pourrait négocier qu’avec un seul acquéreur, à savoir BNP Paribas. (Belga)

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