L’Encyclopaedia Universalis entre dans l’ère du tout numérique

(Belga) L’Encyclopaedia Universalis, encyclopédie de référence en langue française, tourne définitivement la page du papier après près de cinquante ans de publication et plus de 700.000 collections vendues, pour devenir tout numérique et se centrer sur l’éducation.

« Avec 48 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros, Encyclopaedia Universalis est une entreprise rentable déjà majoritairement numérique », a souligné mardi Hervé Rouanet, directeur général d’Encyclopaedia Universalis. Le numérique représente plus de 50% du chiffre d’affaires et c’est le plus grand fonds encyclopédique certifié sur internet en français. M. Rouanet a ajouté « viser en 2013 un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros ». L’entreprise a aussi une activité de commerce en ligne. Le site www.universalis.fr génère un million de visiteurs uniques par mois et compte 10.000 abonnés, mais vise « le double sur deux ou trois ans ». L’entreprise publie aussi des ouvrages numériques (dictionnaires, grands articles, fiches de lecture). Jusqu’à présent, Universalis sortait une nouvelle version de son encyclopédie papier tous les 3 ou 4 ans. Le premier volume de l’Encyclopaedia Universalis était paru en France en 1968, sous la direction de Claude Grégory, décédé en avril 2010 à 89 ans. L’encyclopédie Britannica, partenaire historique d’Universalis, avait elle-même annoncé en mars la fin de son édition papier. Avant son basculement tout numérique, Encyclopaedia Universalis lancera « une ultime édition papier +collector+ en 30 volumes, avec un tirage de 999 exemplaires numérotés, accompagnés de la préface du père de l’encyclopédie Claude Grégory et d’un portfolio d’illustrations de la 1ère édition, pour 1.494 euros », a précisé son directeur général. (MUA)

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