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Reynders « vivement préoccupé » par l’escalade de la violence au Burundi

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a exprimé mardi sa « vive préoccupation » au sujet de l’escalade de la violence au Burundi, tout en condamnant fermement par l’attentat qui a coûté la vie dimanche au général Adolphe Nshimirimana, ex-chef d’état-major de l’armée et « patron » de facto de la sécurité intérieure burundaise.

« La Belgique a immédiatement condamné fermement l’attentat (…) et a lors de contacts directs avec les autorités burundaises appelé au calme et à la retenue », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie belge s’est aussi insurgé aussi contre l’attaque qui a blessé grièvement lundi Pierre-Claver Mponimpa, le qualifiant de « courageux défenseur des droits de l’homme ».

Ce militant burundais des droits de l’Homme renommé a été cible d’une tentative d’assassinat par des hommes armés non-identifiés lundi soir à Bujumbura. Il était mardi matin dans un état « stable », selon un de ses proches. M. Reynders ajoute constater avec inquiétude que le climat actuel de violence au Burundi « va de pair avec des restrictions de plus en plus sérieuses aux libertés fondamentales, y compris par des atteintes à l’intégrité physique de journalistes et de militants des droits de l’homme ».

La Belgique invite le gouvernement burundais à garantir la sécurité des citoyens et la cohésion nationale et appelle les autorités judiciaires à poursuivre les responsables de tous ces crimes dans le respect de l’état de droit.

Le ministre appelle en outre toutes les parties à la retenue et au dialogue afin de parvenir à un consensus, qui est la seule manière de surmonter la crise actuelle, conclut le communiqué.

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