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Malgré les critiques, la Libye fait son entrée au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

La Libye a été élue jeudi au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, malgré les efforts de nombreuses ONG qui la jugent indigne d’y siéger.

Un groupe de 37 organisations de défense des droits de l’homme a adressé jeudi matin aux 192 Etats membres de l’ONU un appel de dernière minute pour qu’ils ne donnent pas à la Libye un siège au Conseil, principal organe de l’ONU pour les droits de l’homme, basé à Genève.

Cet appel est resté sans écho. La Jamahiriya libyenne du très controversé Mouammar Kadhafi, a recueilli 155 voix à l’Assemblée générale des Nations unies, largement plus que la majorité absolue (97) nécessaire pour être élu, lors d’un vote à bulletins secrets.

La Libye est très critiquée en matière de respect des droits de l’homme.
Le dernier rapport annuel d’Amnesty international rappelle que la loi libyenne interdit toute expression politique indépendante et que ceux qui exercent, même pacifiquement, leur droit à la liberté d’expression et d’association sont passibles de la peine de mort.

La Libye et 13 autres Etats concouraient sans opposition à 14 sièges à pourvoir au Conseil. Parmi eux, l’Angola, la Mauritanie, la Malaisie… Et plus proche de nous, l’Espagne, la Suisse ou encore la Pologne, notamment.
Les résultats ont été annoncés par le président de l’Assemblée générale, Ali Triki, qui est de nationalité libyenne.

Le Conseil des droits de l’homme a été crée en 2006 par l’Assemblée générale de l’ONU.
Son but principal est d’aborder des situations de violations de droits de l’homme et d’émettre des recommandations à leur encontre. Il compte actuellement 47 Etats membres, élus pour trois ans.

LeVif.be avec Belga

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