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Libye : la visite de Sarkozy et Cameron vue comme « moment historique »

Pour le ministre français des Finances, la venue en Libye de Nicolas Sarkozy et de David Cameron est un « moment historique ». À cette occasion, un dispositif de sécurité de grande envergure a été déployé.

Depuis Paris, la visite éclair du président français Nicolas Sarkozy et du Premier ministre britannique David Cameron a été qualifiée de « moment historique » par le ministre des Finances, François Baroin. Il s’agit du premier déplacement en Libye d’un chef d’Etat depuis le départ du colonel Kadhafi.

Accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, le chef de l’Etat français doit rencontrer, lors de son étape à Tripoli, le Conseil national de transition (CNT). La France, suivie par la Grande-Bretagne, a été le premier pays à reconnaître le CNT peu après le déclenchement de la révolte. À leur arrivée dans la capitale libyenne, Sarkozy et Cameron devraient visiter un hôpital et rencontrer la presse.

Dans un second temps, les deux hommes se rendront à Benghazi, ville d’où est partie la rébellion au colonel Kadhafi. Sur place, le président français retrouvera l’essayiste Bernard-Henri Levy, défenseur de la première heure des rebelles libyens. Considéré comme un héros par les Libyens pour avoir été à leurs côtés très tôt, Nicolas Sarkozy devait prononcer un discours sur la place de la Liberté.

Il faut rappeler que la France et la Grande-Bretagne ont joué un rôle phare dans la guerre menée par l’Otan contre les troupes du dirigeant libyen. Ce dernier est en fuite depuis la chute de son quartier général à Tripoli le 23 août.

La venue en Libye du président français et du Premier ministre britannique n’est pas passée inaperçue. Pour la visite des deux hommes, d’importantes mesures de sécurité ont été déployées, selon des journalistes de l’AFP.

Un hôtel du centre-ville a été isolé par un cordon de sécurité et des policiers français se trouvent dans l’établissement et ses jardins. Il est d’ailleurs devenu impossible d’accéder à l’hôtel en voiture. Les contrôles sur la route reliant l’aéroport de Mitigua dans l’est de la capitale au centre-ville ont par ailleurs été particulièrement renforcés. Les journalistes qui se sont rendus tôt à l’aéroport n’ont pas été admis et campent à un kilomètre de l’entrée de cette base militaire qui accueille également des vols civils.

Levif.be, avec Belga

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