© Reuters

Les activités des démineurs belges suspendues au Liban

Les activités des démineurs belges au Liban ont été suspendues à la suite des affrontements qui ont causé la mort mardi de trois Libanais – deux soldats et un journaliste – et d’un officier israélien à la frontière israélo-libanaise, a-t-on appris de source militaire.

Ces affrontements se sont déroulés à environ treize kilomètres de Tebnine, la localité qui abrite le camp Scorpion, le cantonnement des quelque 150 Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban, a précisé une porte-parole militaire.

Les militaires belges n’ont pas été concernés, mais ils ont suspendu jusqu’à nouvel ordre leurs activités de déminage le long de la Ligne bleue, la démarcation tracée par l’ONU après le retrait israélien unilatéral du Liban sud en 2000, pour fixer la frontière entre les deux pays, a-t-elle ajouté.

Un groupe de militaires belges a aussi été un moment coincé à Naqoura, au quartier général de la FINUL, mais devait regagner Tebnine en fin de journée.

Il ne reste qu’environ 150 Casques bleus belges au Liban, qui se concentrent désormais sur des tâches de déminage, principalement le long de la « Blue Line » – un travail de longue haleine.

Israël et le Liban se sont rejeté la responsabilité des violences de mardi, les pires à la frontière entre les deux pays encore techniquement en guerre depuis le conflit destructeur de 2006 entre l’Etat hébreu et le mouvement chiite du Hezbollah. Les accrochages ont eu lieu, vers midi, à la frontière dans le secteur d’Aadaissé.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire