Devant une école au sud de Manille. © AFP

Le typhon Melor a fait au moins trois morts aux Philippines

Le Vif

Le typhon Melor poursuivait mardi sa traversée dévastatrice du centre des Philippines, où au moins trois personnes ont péri et des millions d’habitants étaient privés d’électricité.

Une des victimes est morte d’hypothermie tandis que deux autres se sont noyées près du petit village de pêcheurs de Catarman, dans le nord de l’île de Samar, a déclaré à la radio DZMM Jonathan Baldo, un responsable municipal local.

En emportant des arbres et des pylônes, la tempête a eu pour conséquence de provoquer des coupures de courant dans au moins sept provinces, selon le gouvernement.

Les rues de Legaspi, capitale de la province d’Albay, étaient jonchées de lanternes, décorations de Noël et autres débris en tout genre arrachés par les vents.

Melor a touché lundi matin le nord de Samar, île agricole où vivent 1,5 million d’habitants, accompagné de vent soufflant en rafale de 185 km/h, selon les services de la météorologie nationale, traversant ensuite la péninsule de Bicol et l’île de Burias (centre) avant d’atteindre notamment mardi matin les îles de Romblon.

La tempête s’était affaiblie, avec des vents soufflant mardi matin en rafale à 170 km/h. Elle devrait perdre en intensité au-dessus de l’île de Mindoro avant de toucher la mer de Chine méridionale en fin de journée mardi, a indiqué Aldczar Aurelio, un météorologue des services publics.

Des centaines de milliers d’habitants avaient été évacués en prévision de l’arrivée de Melor.

Les autorités tentaient mardi de recenser les dégâts provoqués par ce typhon, alors qu’une autre tempête était en train de gagner en intensité à l’est de Mindanao, principale île du sud des Philippines.

L’archipel subit régulièrement des tempêtes meurtrières, avec en moyenne chaque année une vingtaine de typhons.

Ce pays aux 1.700 îles est souvent la première masse terrestre d’importance que rencontrent les typhons qui se forment dans l’océan Pacifique.

Les scientifiques estiment que la virulence des tempêtes de ces dernières années est imputable au changement climatique.

En 2013, 7.350 personnes avaient péri ou avaient été portées disparues lors du passage du super-typhon Haiyan.

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