Au moins 100 morts et disparus : voilà le bilan catastrophique du typhon Talas dans l’archipel japonais. Les pluies torrentielles déversées par ce cyclone ont engendré d’énormes dégâts dans l’archipel. Des rivières sont sorties de leur lit, des inondations et des glissements de terrain ont emporté des bâtiments et des maisons.
Ce mercredi, on ne relevait pas moins de 50 décès ainsi qu’une cinquantaine de personnes portées disparues. Ainsi, Talas est le typhon le plus meurtrier depuis celui d’octobre 1979. Celui-là même qui avait entraîné la mort de 115 personnes, selon l’Agence de météorologie japonaise.
La grande majorité des victimes se situaient dans la préfecture de Wakayama (centre-ouest de la grande île de Honshu) : plus de deux tiers y ont effectivement été enregistrées. Dans cette zone, le nombre d’habitants coupés du monde n’était plus que d’environ 250 grâce à la remise en service de nombreuses routes.
Arrivé de l’Océan Pacifique, Talas est passé en Mer du Japon. Un peu avant, il avait traversé un bout de l’île de Honshu où il a laissé des scènes de désolation.
Depuis, le cyclone a été rétrogradé au rang de tempête tropicale. Toutefois, cette dépression, combinée aux basses pressions accompagnant le typhon Noru évoluant au nord-est des côtes nippones, a continué de causer de fortes pluies au nord du Japon.
Levif.be, avec Belga
