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Japon: fort séisme au nord-est de Tokyo, pas de risque de tsunami

Un fort séisme a été enregistré mercredi soir à quelque 150 km au nord-est de Tokyo, mais sans risque de tsunami et sans faire de blessés ou de dommages importants, selon les premières informations.

L’institut de géophysique américain USGS a évalué la magnitude à 5,9 de ce séisme survenu à 21H38 locales à une profondeur de 10 kilomètres.

L’agence nationale de météo, qui a écarté tout risque de tsunami, l’a elle mesurée à 6,3, avec un épicentre dans le nord de la préfecture d’Ibaraki, à environ 150 km au nord de Tokyo.

« Les secousses étaient violentes », a témoigné une habitante de la région par téléphone à la télévision.

Dans l’immédiat, les services de secours n’ont pas rapporté de dommages importants ni de blessés, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d’un point de presse diffusé à la télévision.

« Attention aux répliques qui peuvent aussi être violentes dans les heures et jours à venir », a prévenu la chaîne NHK citant l’agence de météo.

Les secousses ont été fortement ressenties dans la région située entre Tokyo et la centrale accidentée de Fukushima mais pas dans la capitale elle-même.

La compagnie gérante de ce site nucléaire, mis en péril par le tsunami de mars 2011, a indiqué avoir envoyé des patrouilles pour vérifier qu’il n’y ait pas de nouvelle anomalie.

Il n’y a pas de problème signalé dans les diverses installations nucléaires situées à Tokai-mura, dans la préfecture d’Ibaraki, a rapporté de son côté l’Autorité de régulation nucléaire, citant les exploitants.

Des trains ont été stoppés momentanément pour vérification.

Un séisme plus violent encore s’était produit il y a un mois au large de Fukushima, entraînant alors un petit tsunami qui n’avait pas fait de dégâts importants.

Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis la catastrophe de mars 2011, consécutive à un séisme de magnitude 9. Celui-ci avait tué quelque 18.500 personnes et provoqué une catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima, où les coeurs de trois réacteurs (sur six au total) étaient entrés en fusion, provoquant le déplacement de dizaines de milliers de personnes.

L’archipel nippon a aussi connu en avril deux forts tremblements de terre dans la région de Kumamoto (sud-ouest), suivis de plus de 1.700 répliques, qui avaient fait sur le coup une cinquantaine de morts et causé d’importants dommages.

Le Japon, situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, enregistre environ 20% des séismes les plus violents recensés chaque année sur Terre.

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