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De nouveaux éléments de téléphonie reliant Yassine Atar aux attentats de Paris

De nouveaux éléments de téléphonie, liant le Belge Yassine Atar aux auteurs des attentats de Paris de novembre 2015, auraient contribué à son inculpation la semaine dernière en Belgique, du chef d’assassinats terroristes et de participation aux activités d’un groupe terroriste en qualité de dirigeant, écrivent samedi La Dernière Heure, Sudpresse, la Libre Belgique, les journaux de Mediahuis et Het Laatste Nieuws.

Ces éléments concernent notamment deux cartes Sim prépayées, achetées dans une même boutique bruxelloise le 13 novembre 2015 et ensuite activées près du domicile de Yassine Atar. Les deux GSM où elles ont été insérées ont contacté des téléphones utilisés par les membres des commandos de Paris. Le premier est le fameux combiné retrouvé dans une poubelle proche du Bataclan. Le deuxième a servi à Abdelhamid Abaaoud, le chef des commandos parisiens.

Yassine Atar, dont la chambre du conseil de Bruxelles a confirmé vendredi la détention préventive pour un mois supplémentaire, serait donc suspecté d’avoir été le « responsable de la téléphonie » du groupe, celui qui se serait procuré les cartes Sim ensuite utilisées par les membres des commandos parisiens. Cousin des frères El Bakraoui, kamikazes des attentats de Bruxelles en mars 2016, Atar serait également suspecté d’être lié à deux GSM utilisés à Bruxelles peu après l’attentat de Paris, pour contacter Abaaoud ainsi que sa cousine. Les deux appareils ont borné près de la porte de Hal à Saint-Gilles alors que Yassine Atar s’y trouvait.

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