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Berlusconi parti, le président Napolitano entame ses consultations

Le président italien Giorgio Napolitano a entamé ce dimanche ses consultations avant de désigner un successeur à Silvio Berlusconi, au poste de chef de gouvernement, qui devrait échoir, sauf énorme surprise, à l’ex-commissaire européen Mario Monti.

Après la démission du Cavaliere, parti samedi soir sous les huées de la foule, le chef de l’Etat doit, en vertu de la Constitution, recevoir l’ensemble des formations politiques du pays avant de désigner le nouveau président du Conseil, probablement dans la soirée. Il s’agit d’un vrai marathon pour cet ex-communiste de 86 ans.

C’est le président du Sénat Renato Schifani qui a ouvert le bal, suivi du président de la Chambre des députés Gianfranco Fini, ex-allié de M. Berlusconi passé dans l’opposition l’an dernier.

Suivent tous les partis représentés au Parlement, des petites formations représentant le Sud-Tyrol (nord du pays) ou le Sud, en passant par la Ligue du Nord, composante cruciale de l’ex-majorité, ou Italie des Valeurs, de l’ex-juge anticorruption Antonio Di Pietro.

Les derniers reçus seront le Parti démocrate (PD, gauche), principal parti d’opposition, et le Peuple de la Liberté (PDL), parti de M. Berlusconi.

Ce n’est qu’à l’issue de ces dix-neuf rendez-vous, prévus pour s’achever vers 18H00 (17H00 GMT) que M. Napolitano pourra annoncer le nom du successeur du Cavaliere.

Il pourrait également le faire lundi, mais, selon tous les observateurs, il souhaite confirmer rapidement de M. Monti, économiste reconnu et respecté, avant l’ouverture des marchés lundi matin, et une nouvelle émission obligataire qui va faire figure de test.

Berlusconi, « fier » de son action, veut « reprendre le chemin du gouvernement »

Silvio Berlusconi s’est déclaré dimanche « fier » de son action pendant la crise économique et a affirmé vouloir « reprendre le chemin du gouvernement », dans une lettre envoyée à un parti de droite au lendemain de sa démission du poste de président du Conseil italien.

« Je suis fier de ce que nous avons réussi à faire au cours de ces trois ans et demi, marqués par une crise internationale sans précédent dans l’histoire », écrit-il dans une missive au secrétaire national de La Droite, petit parti qui tient actuellement son congrès à Turin (nord).

« Je partage vos convictions et j’espère que nous reprendrons ensemble le chemin du gouvernement », ajoute-t-il.

Le Vif.be, avec Belga

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