Barack Obama en Belgique fin mars

Le président américain Barack Obama effectuera selon toute vraisemblance sa première visite en Belgique fin mars pour rencontrer les responsables européens et belges, a-t-on appris vendredi de sources concordantes et sûres.

M. Obama doit participer au 3ème sommet sur la sécurité nucléaire (NSS), qui se tiendra les 24 et 25 mars prochains à La Haye, après deux éditions précédentes à Washington en 2010 et à Séoul en 2012, et rassemblera des représentants de 53 pays. Il en profiterait pour se rendre à Bruxelles pour un sommet Etats-Unis/Union européenne et des rencontres bilatérales avec les dirigeants belges.

Ni les autorités belges ni américaines, pas plus que l’Otan – dont le siège est situé à Bruxelles – n’ont confirmé officiellement vendredi soir cette visite de M. Obama, qui a entamé voici un an son second mandat à la Maison Blanche.

« L’ambassades des Etats-Unis (à Bruxelles)53 pays n’est pas au courant » d’une visite de M. Obama, a indiqué un de ses porte-parole.
Mais l’Union européenne était plus catégorique, tenant pour « sûre » la venue du président américain à Bruxelles, soit avant soit après son passage par La Haye.

Et des préparatifs ont débuté pour une éventuelle visite du locataire de la Maison Blanche, même si le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, se disait, interrogé par l’agence BELGA, dans l’incapacité de confirmer la venue du président Obama fin mars.
Le chef de la diplomatie belge avait exprimé la semaine dernière l’espoir d’accueillir M. Obama à Bruxelles « avant le terme de son second mandat » à la Maison Blanche, en janvier 2017.

M. Obama, élu en novembre 2008, a pris ses fonctions en janvier suivant. Il a été réélu quatre ans plus tard pour un ultime mandat qui prendra fin dans trois ans. Durant ces deux mandats, le président démocrate n’a eu que très peu de rencontres avec les institutions européennes et ne s’est jamais rendu en Belgique.

La dernière visite d’un président américain – le républicain George W. Bush – en Belgique remonte à mars 2005, deux ans après la crise sans précédent dans les relations belgo-américaines causées par l’invasion de l’Irak, deux ans plus tôt.