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Rachida Dati parle « un peu trop vite » et dit « fellation » au lieu d’inflation

Sur Canal+, l’ancienne ministre de la Justice française voulait défendre les salariés en grève chez Lejaby. Oups! Elle est revenue sur son lapsus, lundi matin sur RTL.

Les lapsus des responsables politiques sont souvent des moments savoureux. Il y avait dans l’histoire celui d’un député appelant ses collègues à « durcir leur sexe », pardon leur texte contre la pornographie.

Celui commis sur Canal+ ce dimanche 26 septembre par l’ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, est du même acabit.

Interrogée par Anne-Sophe Lapix, dans l’émission Dimanche+, la maire du VIIe arrondissement s’est emportée contre le plan de licenciement chez le fabricant de sous-vêtements Lejaby. Comme le montre cet extrait ci-dessous publié par LePost.fr.

« De plus en plus, ces fonds d’investissements étrangers n’ont pour seul objectif que la rentabilité financière à des taux excessifs, explique Rachida Dati. Quand je vois certains qui réclament une rentabilité à 20-25%, avec une fellation quasi nulle, et, en particulieren période crise, ça veut dire qu’on casse les entreprises… »

L’ancienne ministre a continué, imperturbable, sa démonstration. « Je m’en suis rendue compte après coup », a-t-elle confié lundi matin sur RTL. « J’ai juste parlé un peu trop vite », a-t-elle précisé dans un éclat de rire.

Invité à revoir la séquence lundi matin sur la chaîne cryptée, le ministre de la Défense Hervé Morinn’a pas pu retenir un fou rire tout en se montrant compatissant : « Allez c’est drôle! Mais vous savez ça nous arrive à tous et je suis certain que des lapsus de ce genre vous sont arrivés… »
Commentant sur sa page facebook cette confusion qui a fait beaucoup de buzz, Mme Dati explique plus sérieusement que « cela peut arriver de parler trop vite dans ce format d’émission » trouvant toutefois « dommage que ce soit le seul message politique qui ait été repris, surtout sur un sujet aussi grave ».
Issue d’une famille d’origine maghrébine, l’ex-ministre de la Justice, 44 ans, était l’une des icônes de la diversité voulue par Nicolas Sarkozy, dont elle a longtemps été très proche. Tombée en disgrâce, elle avait quitté son poste en juin 2009, après son élection au Parlement européen.

Le Vif.be, avec L’Express.fr et Belga

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