Filières syriennes: le risque s’aggrave

(Belga) Selon l’analyse de l’un des services belges de sécurité, un groupe de djihadistes belges néerlandophones formés en Syrie aurait participé à au moins un attentat commis ces dernières semaines en Irak. Une information qui pourrait annoncer une réexportation du djihadisme européen – en l’occurrence belge – de Syrie vers des pays connexes comme l’Irak, la Turquie ou le Liban, rapporte aujourd’hui Le Soir.

Le problème dépasse la Belgique. D’après une source de sécurité belge, à l’heure actuelle, « Al-Qaïda a sous la main quatre à cinq mille combattants djihadistes déployés en Syrie et détenteurs de passeports d’un pays de l’espace Schengen ». Si la menace concerne en premier lieu l’Irak et la Syrie, une autre source belge, policière, évoque la volonté des animateurs de filières syriennes d’exporter, à terme, la capacité de combat aujourd’hui réunie en Syrie vers le Maroc et la Tunisie. En Belgique, les services de renseignement et de police reconnaissent être « noyés » par l’importance des filières syriennes. On estime qu’environ 200 Belges sont ou ont été combattants en Syrie, dont une vingtaine sont décédés. D’autres filières terroristes alourdissent également la charge. Ainsi, par exemple, la Somalie continue à attirer des combattants belges. Par ailleurs, les filières syriennes se mélangent désormais aux filières tchétchènes. Parmi les combattants belges actifs en Syrie figurent une vingtaine de Tchétchènes venus de toute la Belgique. (Belga)

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