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« Après l’Irlande, c’est la Flandre qui serait la plus touchée » par le Brexit

« Après l’Irlande, c’est la Flandre qui serait la plus touchée » par une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord négocié (« no deal »), a affirmé lundi le ministre-président flamand Geert Bourgeois dans sa déclaration de septembre au parlement flamand.

« La décision souveraine » des Britanniques de quitter l’UE risque de se transformer en « une erreur souveraine », a commenté M. Bourgeois, alors que se réduit le délai pour trouver un accord entre les deux parties. Selon une étude de l’université catholique de Louvain (KUL), un Brexit sans accord, qui sortirait Londres du marché unique et de l’union douanière, risque de coûter 28.000 emplois à la Flandre.

Les entreprises flamandes doivent s’y préparer et commencer à explorer de nouveaux marchés, a conseillé Geert Bourgeois. Son gouvernement a déjà pris des mesures pour soutenir et guider les entreprises dans le cadre du Brexit, mais M. Bourgeois s’apprête en plus à déposer un plan d’action pour lequel deux millions d’euros ont été budgétés.

La Commission européenne et le gouvernement fédéral ont eux aussi déjà annoncé des mesures pour aider les entreprises à affronter le Brexit.

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