Deux fois plus de risques d’être chômeur à Bruxelles selon une étude

(Belga) Un Bruxellois a deux fois plus de risques d’être au chômage qu’un habitant du reste du pays ou d’une autre ville européenne comparable, indiquent les résultats d’une étude menée par une chercheuse de l’ULB pour la Région de Bruxelles-Capitale. Parmi les raisons de ce chômage endémique figurent le manque d’offres et la méconnaissance du néerlandais, rapportent La Libre Belgique mardi.

Plus de 20% des actifs bruxellois sont au chômage, ce qui représente 107.000 personnes dans les 19 communes de la Région. Une étude menée par Marion Englert, chercheuse en économie à l’ULB, tente d’expliquer le « surplus » de chômage constaté à Bruxelles par rapport aux autres régions et aux villes de taille comparable en Europe. Elle conclut d’abord que le lien entre chômage et formation n’est pas aussi clair qu’on pourrait le penser. « Dans les zones urbaines où le taux de chômage des personnes peu qualifiées est important, le taux de chômage des personnes hautement qualifiées sera, en moyenne, aussi relativement important », indique l’étude. L’étude pointe également le manque cruel d’offres dans la Région. En 2010, il y avait 30,5 demandeurs par offre d’emploi. La connaissance du néerlandais, exigée dans près de 45% des offres d’emploi reçues par Actiris en 2010, pose également problème, relève l’étude. (OSA)

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