Budget – Pas impressionné par les syndicats, Vanackere et Reynders persistent sur l’index

(Belga) Le vice-Premier ministre CD&V Steven Vanackere a indiqué lundi n’avoir pas l’intention de se laisser mener par le bout du nez par des menaces syndicales durant les travaux budgétaires. Les organisations syndicales ont fait savoir que si le gouvernement devait décider d’un saut d’index pour le budget 2013, elles pourraient décider de boycotter les négociations sur l’accord interprofessionnel, voire rompre le dialogue avec le gouvernement.

« Chaque mesure envisagée connaît ses détracteurs », a commenté Steven Vanackere à son arrivée au Lambermont pour la reprise des discussions budgétaires. Chacun devra donc laisser ses tabous de côté, a ajouté le ministre des Finances. « Et le tabou du saut d’index en fait partie », a-t-il précisé. « Les groupes de pression ont le droit de s’opposer à certains choix. Mais il est du devoir du politique de veiller à obtenir quelque chose qui sortira ses effets », a justifié le ministre CD&V. L’appel lancé lundi par ce dernier vise également les partenaires au sein de la coalition. Au nom du PS, Laurette Onkelinx continue à vouloir préserver l’index. Le vice-Premier ministre sp.a Johan Vande Lanotte ne s’est pas exprimé sur le fond lundi mais il a répété que « son parti avait déjà fait connaître sa position » sur ce sujet. En conséquence de cela, Steven Vanackere a averti qu' »aucune formation ne sortira de cette discussion sans avoir lâché un tabou ». Selon le vice-Premier ministre MR Didier Reynders, à la table des négociations, personne ne se serait exprimé contre l’opportunité d’une discussion sur l’index. Le ministre libéral est lui-même enclin à aborder cette thématique, tout en veillant à protéger les salaires moins élevés. « Nous devons faire quelque chose. A moins que la CSC veuille de nouveaux impôts », a conclu Didier Reynders. (ERIC LALMAND)

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