© Image Globe/BRUNO FAHY

Van Quickenborne : « Nous ne lâcherons pas la N-VA »

L’Open Vld ne montera pas dans un gouvernement sans la N-VA et son président Bart De Wever devrait prendre le relais du négociateur royal Wouter Beke, a estimé dans La Libre et De Morgen le ministre démissionnaire Vincent Van Quickenborne (Open Vld).

Un an après que les libéraux flamands eurent fait tomber le gouvernement Leterme II sur l’absence d’une solution pour BHV et d’une volonté de réformer l’État, « pas question de monter dans un gouvernement sans la N-VA », avertit Vincent Van Quickenborne. « C’est le parti qui a gagné les élections en Flandre, c’est le parti qui doit prendre ses responsabilités, il n’y a pas à tergiverser », dit-il.

Le vice-président de l’Open Vld propose qu’après la mission du négociateur royal et président du CD&V Wouter Beke, « on en revienne à Bart De Wever » pour reprendre les négociations et lancer « en même temps » les chantiers de réformes économiques.

« Qu’on laisse la N-VA prendre ses responsabilité ou Elio Di Rupo, c’est bon aussi pour nous, s’il y a un accord entre le PS et la N-VA », ajoute-t-il.

Il estime que « le seul moment où les négociations ont un peu avancé, c’est quand un des deux vainqueurs des élections était aux commandes », sous-entendant que les épisodes Vande Lanotte, Reynders et Beke n’ont pas fait avancer les choses.

Vincent Van Quickenborne juge « injustifiées » les critiques de son collègue de parti, le vice-premier ministre Guy Vanhengel, à l’égard de la N-VA, et relativise celles émises par la députée Gwendolyn Rutten, Open Vld elle aussi.

Le Vif.be, avec Belga

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