Les liens entre le monde politique et la maçonnerie sont bien réels. Elio Di Rupo (photo), Daniel Bacquelaine, Olivier Chastel et Sigfried Bracke sont " passés sous le bandeau ". © E. HERCHAFT, T. DIRVEN/REPORTERS - E. ELLEBOOG,D. TELEMANS/ID PHOTO AGENCY

Publifin : Di Rupo écarte toute démission de Paul Furlan

Le président du Parti socialiste, Elio Di Rupo, a écarté dimanche toute démission du ministre wallon des Pouvoirs locaux, Paul Furlan, comme le réclame l’opposition MR mécontente de son attitude dans le dossier Publifin.

Interrogé dimanche midi sur le plateau de L’Invité de RTL-TVi, l’ancien Premier ministre a jugé que le MR essaie, avec cette demande, « de faire un écran de fumée par rapport à sa mauvaise gestion au niveau fédéral ».

Samedi dans la presse, le chef de groupe réformateur au Parlement de Wallonie Pierre-Yves Jeholet avait appelé le ministre Furlan à la démission, celui-ci faisant, selon lui, preuve d’hypocrisie en affirmant n’avoir pas été au courant des rémunérations très généreuses perçues par certains mandataires locaux membres de différents comités d’avis du holding Publifin.

« Il est quand même extraordinaire d’imaginer que le ministre qui a validé en juin 2015 le report de deux ans du décret permettant à Publifin et ORES d’échapper au contrôle de la tutelle dise aujourd’hui qu’il ne savait rien de ce dossier », dénonçait samedi dans l’Avenir le député, rappelant que le chef de cabinet-adjoint de M. Furlan était lui-même administrateur de Publifin.

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